Filed under: Zuhd
‘Ali Ibn Abi-Tâlib (qu’Allâh l’agrée) a dit :
« La chose que je crains le plus pour vous, c’est le fait de suivre les passions et l’espoir d’avoir une longue vie : car le fait de suivre les passions éloigne de la vérité, et l’espoir d’avoir une longue vie fait oublier l’au-delà. »
[Sifatu Safwa de ibn al-Jawzi]
Filed under: Zuhd
Fudayl Ibn-‘Iyâd a dit ;
« Les gens de mérite sont des gens de mérite tant qu’ils ne voient pas leurs mérites. »
[rapporté par Ibn-Jawzy dans Sifatu Safwa]
Abu Suleyman ad-Darani a dit :
« La crainte d’Allah est à l’origine de ce qui est bien dans le bas monde et dans la vie future. Et tout coeur où il n’y a point de crainte d’Allah est un coeur ruiné. »
[cité par Ibn Rajab dans « Kitab at-Takhwif min an-Nar »]
Filed under: Zuhd
Mudjâhid Ibn-Hunayn a dit :
« Celui qui chérit son âme avilit sa religion, et celui qui avilit son âme enrichit sa religion. »
[rapporté par Ibn-Jawzy dans Sifatu Safwa]
’Alî (radhiallâhu ’anhu) a dit :
« Certes l’adorateur n’espère qu’en Allâh, il n’a peur que de ses péchés, car un malheur n’arrive qu’après avoir commis un péché, et il n’est levé qu’après le repentir. »
[Masâ-îb ul-Inssân min Makâ-îd ich-Chaytân de Taqî ad-Dîn Ibn Muflih al-Maqdissî, p.3-5]
Filed under: Zuhd
‘Abd Allah ibn Mas’ûd a dit :
« Le croyant ne trouve le repos que lorsqu’il rencontre Allah. »
[Az-Zuhd : 194]
Mouhammad bnou Mâlik bnou Dayghem a dit : Mawlânâ Abû Ayyûb a dit : « Abû Mâlik me dit un jour :
« Prend garde à ta propre âme, car les soucis des croyants dans ce bas-monde n’ont jamais de fin. Et je jure par Allah que si le Jour Dernier n’est pas une cause de bonheur pour le croyant, deux malheurs se seront alors abattus sur lui : les soucis de ce bas-monde et l’affliction de l’au-delà ».
Je m’écriais alors : « Je donnerais mon père [en rançon] pour toi [Ô Abû Mâlik] ! Comment le Jour Dernier ne serait-il pas une cause de bonheur pour le croyant alors qu’il peine et se fatigue pour Allah dans ce bas-monde ? ! »
[Abû Mâlik] répondit : « Ô Abû Ayyûb, comment [être sûr de] l’acceptation de nos actes [par Allah] ? Comment [être sûr d’]être sauf ? » Il dit ensuite : « Il se peut qu’un homme pense avoir amélioré son état, bien accompli ses sacrifices, purifié son intention, parfait ses actes… pourtant tout ceci risque d’être rassemblé le Jour de la Résurrection pour lui être jeté au visage ! »
[Ibnou l-Djawzî Sifatou s-Safwah v.3 p.360]